Réaménagement du centre-ville, liaison douce en bord de Loire, résidence autonomie, ville apaisée-zone 30… Avec son conseil des Sages® créé en 1996, Couëron compte un réel partenaire de la dynamique locale. Carole GRELAUD, maire, perpétue et fait fructifier depuis deux mandats l’héritage participatif de son prédécesseur Jean-Pierre FOUGERAT, qui fut président de la FVCS…
“Les Sages justifient d’une légitimité issue des urnes (ils sont élus) et de la confiance de la municipalité qui ne manque pas, par lettre de mission, de recourir largement à leur expérience validée. Le dialogue citoyen s’exprime par ailleurs au travers de comités consultatifs, ateliers participatifs et grands débats”, explique Carole GRELAUD. Associé aux projets de la commune et de Nantes Métropole, missionné (jury d’appel à initiatives sur le développement durable) ou initiateur de réflexions, “le Conseil des Sages® s’appuie sur le concours des élus municipaux à la transition écologique et au dialogue citoyen, et sur sa solide organisation en commissions” :
• Vie sociale : affaires sociales, solidarités et vie de la cité
• Environnement : développement durable, écocitoyenneté, agenda 21, traitement des déchets
• La Loire & Nous : valorisation des bords de Loire sur Couëron et la métropole
• Culture, mémoire et patrimoine : valorisation du patrimoine couëronnais, dénomination des rues
• Relations extérieures : liens avec la FVCS et les Conseils des Sages® d’autres villes…
Parmi les nombreuses contributions du CdS citées par Carole GRELAUD, retenons “le projet de réaménagement des bords de Loire : les Sages ont proposé et obtenu de la métropole la création d’une liaison et d’aménagements pour piétons et vélos entre le Port de Couëron et le Paradis par l’île de la Liberté.” Mais aussi “leur accompagnement du projet de résidence autonomie dont les travaux vont démarrer”, ou encore “du pôle urbain intergénérationnel avec logement diversifié, locaux associatifs et de santé, foyer pour personnes dépendantes, crèche associative”. Et dans le cadre d’une expertise d’usage, ils ont été missionnés pour rédiger un avis présentant “sa vision idéale d’une déchèterie-ressourcerie, afin de nourrir la réflexion préalable au lancement d’une 2de phase participative.”
Si les Sages locaux n’ont pas de vocation “opérationnelle” dans le champ social (couvert par d’autres services et organismes dédiés), leurs avis sont précieux et leurs initiatives bienvenues, qu’il s’agisse d’organisation de cafés-rencontres et conférences, de réflexion sur l’accessibilité de la gare SNCF, de contribution au groupe de travail sur la fracture numérique : “sur ce dernier aspect, les Sages eux-mêmes – la période de confinement l’a démontré – ne bénéficient pas tous du même niveau de connaissance et d’autonomie. Or, nous avons besoin qu’ils gardent la connexion entre eux et avec nous, d’autant plus en cette période de crise sanitaire”, conclut Carole GRELAUD.
